20/10/2010

A pu toto ... toto cassée !

Marrez-vous, marrez-vous ! Mais vous aussi ça vous est arrivé. Un matin en speed, vous êtes toujours grippée, vous avez une fièvre carabinée, mais avec les médoc, hein, ça va passer (il faut être confiant dans toutes ces petites pilules chimiques qu’on vous refile, … doute). Et là, après l’avoir fait tomber trois fois sur le trajet de l’appart à la voiture, vous enfoncez la clef dans le bitoniau qui sert à démarrer (démarreur ?). Rien … Comment ça, rien ? Hein ? Quoi rien, b…de b… de m…. Je dois être au taf dans moins de 10 minutes… Allez on recommence. Mais d’habitude elle toussote au moins avant de refuser de démarrer, non ? Ou alors elle fait un petit « clic » avant d’exploser… Hein pourquoi ? Pourquoi ne fait-elle pas « clic » ? Ça nous éviterait de voir le film en accéléré de la suite des événements (qui appeler ? quoi faire ? assurance, dépanneur, boulot, retard, papiers … ahhhhhh, PANIQUE).
Oui parce que comme vu précédemment, la voiture fait partie de ces petits détails techniques dont vous ne vous étiez jamais soucié ! Ca tombe en panne ces petites choses-là ? Ha bon ! Ça fonctionne pas tout le temps ? Bon il faut la nourrir de temps en temps, nous le savons tous, mais pour le reste… Ris petit lecteur, moque-toi !
Premier réflexe puisque c’est la partie du cerveau qu’il vous manque : appel à l’ex-conjoint… Vous savez pertinemment que son engin à quatre roues à lui, est garé dans la cour d’à côté et qu’il ne l’utilise que peu souvent. Alors mince, il vous doit bien ça. Notez cet argument souvent avancé pour tenter d’insinuer un semblant de mauvaise conscience à l’objet de vos tourments et pour finir de racler les derniers fonds de sa générosité à votre encontre. Utilisez cette petite phrase jusqu’à épuisement, vous y gagnerez parfois au change.

VOUS : Salut. J’ai besoin de ta voiture, je suis en panne de l’autre côté du mur d’enceinte qui te protège, s’il te plait, après je te foutrai la paix, mais là j’ai vraiment besoin de ta voiture pour ne pas être en retard au boulot. Et je ne te dis pas en plus la crève que j’ai.
LUI : Je suis en train de me raser là, il faudra que tu attendes.
VOUS  très très doucement à l’intérieur de votre petit cerveau : Mais j’en ai rien à foutre moi que tu sois en train de te raser. Tu essuies la mousse, tu ramènes ta fraise, tu me passes tes clefs et point final. Ça te prend 5 minutes à tout casser, tu vas pas en mourir ? non ? Il faut préciser que vous avez encore ce petit côté égoïste qui vous donne l'impression que, bêtement, tout vous est dû...
VOUS (réponse que vous donnez réellement) : Ben ok, mais je vais être super en retard … Allez... après je t’embêterai plus… (Oh la petite présomptueuse … oui mais parfois ça marche).
LUI : non, je ne peux pas maintenant. Tu devras attendre.

Ha le teigneux ! Là vous visualisez un homme (LUI) en train de se faire torturer par une hordes de harpies, lacéré en tout sens, sanguinolent à souhait et souffrant le martyr. Même Jésus sur la croix, il n’a pas ressenti cette douleur. C’est votre façon à vous de garder votre calme et cette vision d’horreur vous permet de lâcher un superbe : « Très bien, ce n’est pas grave, je vais me débrouiller, bonne journée », avec un sourire sur les lèvres parce que ça s’entend au téléphone !

Après un éclat de sanglots, on dit bien un éclat de rire, vous respirez un grand coup. Que faire ? Appeler Papa. Il est sage, et surtout assureur de profession. Hop la solution est vite trouvée, les coordonnées du dépanneur fournies. Les appels sont passés en quelques minutes à peine. C’est incroyable le temps qu’on peut gagner quand on n’est pas complètement à la masse sur ces questions-là.
Bon ok, la journée est fichue, le temps que le dépanneur arrive, la moitié de la matinée sera passée. Donc on informe notre hiérarchie que le retard va se prolonger, on appelle le médecin parce qu'on sent que l’arrêt que vous aviez depuis trois jours va aussi se prolonger (la fièvre cogne fortement votre pauvre petite tête).
Mario Bros arrive avec son gros camion, branche deux grosses pinces crocrodiles sur votre batterie, vous précise qu’il ne faut pas laisser le plafonnier allumé à l’avenir … Haha ! J’ai fait ça moi ? Puis vous conseille de rouler une demi-heure avec votre engin de malheur. Une demi-heure ?… quand la couette vous appelle furieusement ?… Soit ! Au pire, vous découvrirez des coins que vous ne connaissez pas dans votre ville. ET OUI ! Le sage vous le dira ! Toujours trouver dans l’adversité un moyen de positiver !
Résultat des courses :
-          une Titine qui fonctionne aujourd’hui comme au premier jour (et n’oubliez pas le plafonnier).
-          une grippe qui a terminé de vous laminer pendant une semaine entière.
-          vous connaissez par cœur votre dodo, dans lequel vous avez passé ladite semaine.
-          Oh le joli magasin qui est dans cette petite rue … Tiens il y a un boulanger à côté de chez moi !
En bref dans ce genre de situation, vous avez le choix entre :
-          la bouteille de Destop, mais ça fait mal au ventre et ça a un goût dégueu.
-          croire en la capacité des autres à être généreux et à vous donner un coup de main… ET HOOOOO, y a quelqu’un (écho, écho, écho…)
-          toujours prendre les devants et vous dire que ce genre de choses peut vous arriver et donc écrire sur un petit calepin la procédure à suivre. Il semblerait que ce soit le meilleur conseil à prendre, les autres étant quelque peu douloureux.
Et surtout, surtout PAS DE PANIQUE !

16/10/2010

La machine à laver est en panne


Et il va y en avoir de nombreuses déconvenues de ce style. La machine à laver, la voiture, Internet, l’ordinateur. Observons comment petit à petit vous apprenez à vous dépatouiller de situations qui, au final, vous font franchement marrer.
C’est dans ce genre de panade que vous vous rendez-compte d’un truc hallucinant : vous avez remplacé la partie de votre cerveau chargée de l’aspect pratique et technique des choses par votre ex-mari ! Un pan entier de votre capacité à agir s’est reporté sur votre ex-chère-moitié !

            On commence donc avec la machine à laver : le tambour ne tourne plus, votre linge fétiche est enfermé dedans avec toute l’eau savonneuse. Là une pensée atroce traverse votre esprit : est-ce que j’ai mis mon t-shirt rouge avec mes sous-vêtements blancs. Prise par une pulsion de maître-nageuse à la façon Arlette à Malibu, vous vous élancez pour sauver la vie des dessous relativement sexys que vous ne portiez que pour les grandes occasions (je concède que j’exagère un peu … mais un peu seulement). Alors, commence un exercice digne des grandes inondations dans l’est de la France : la vidange à la main du tambour. Les fringues sont jetées dans la baignoire et rincées à grande eau. Vient la phase « je cherche un récipient pour vider rapidement ce f%µ¨£/ de tambour ».

            N’oubliez pas que vous n’avez pas encore retrouvé la partie du cerveau qui vous manquait donc vous essayez au moins quatre contenants possibles, avant de mettre la main sur celui qui vous fera gagner du temps. Après une demi-heure de transvasement, vous voyez enfin apparaître la zone qui permet d’accéder au filtre. Mais là c’est le drame. Vous êtes à moitié plongée dans l’antre de la bête et pas moyen d’ouvrir ce petit clapet de rien du tout, de rien du tout. Vos contorsions commencent à devenir douloureuses. Et les larmes jaillissent, puisque vous n’êtes pas encore en mesure de positiver toute chose et de relativiser.
Alors … vous appelez votre ex-conjoint.

            Il arrive, l’air navré, et regarde d’un air nonchalant l’objet de toutes vos peines. Vous souriez bêtement, lui donnant la fausse impression que vous avez plutôt le moral. Même s’il remarque discrètement les traînées de rimmel sous vos yeux.
LUI : Qu’est-ce qui se passe ?
VOUS : Ben euh, c’est la machine elle s’est arrêtée, j’ai essayé d’accéder au filtre mais j’arrive pas à débloquer la trappe… »
Il se penche dans le tambour, force un peu … Rien ne bouge. Ouf, vous êtes un tantinet rassurée : vous n’êtes apparemment pas manchot, c’est bien bloqué. Oui vous avez secrètement espéré qu’en effet il y ait un vrai problème, histoire de ne pas être ridicule et de sembler forte devant le bourreau qui a décapité votre couple d’un coup d’épée.
LUI : Ben si tu n’y arrives pas par l’intérieur, tu as au moins essayé par l’extérieur ?
VOUS : Par l’extérieur ? C'est-à-dire ???

            Si vous aviez un don en dessin, vous auriez représenté votre digne personne en héro de manga, style Collège Fou fou fou, avec une goûte qui vous coule du nez, un air ahuri, et des petits moustiques qui font piout, piout, piout derrière votre tête…
LUI : Ben oui, tu fermes le tambour, tu le fais tourner, t’accèdes à la trappe par le haut et l’extérieur, tu la décoinces, comme ça (oui parce qu’il vous fait la démonstration implacable en même temps). Puis tu tournes de nouveau le tambour, tu l’ouvres et là … hop tu as accès au filtre. Ha oui en effet, il était temps de le nettoyer !

            Tout en conservant un air attentif et serein, le sol s’effondre sous vos pieds face à l’évidence même : vous êtes une incompétente sans aucun sens pratique. Douleur intense et particulièrement vexante, surtout devant celui qui devrait vous voir courageuse et capable de vous débrouiller sans lui.
LUI : Bon ben voilà, ça devrait fonctionner. La prochaine fois, tu sauras comment faire !
VOUS : Merci (la gorge serrée et le visage pris d’une constipation atroce !). Je sais que je ne suis pas encore très douée… Mais ça va venir.

            Et bim, allez, un nouvel auto-dénigrement ! Stop, il est grand temps d’assumer et de se sentir capable d’agir intelligemment face à ce type de situation quotidienne. Et au pire, vous trouverez quelqu’un d’autre que votre ex-conjoint pour paraître un brin maladroite et légèrement empotée. Mais au moins, celui-là trouvera ça peut-être tout à fait charmant.

O rage ô désespoir ...


Et pan ! le mot est enfin lâché. Enfin presque ! Vous n’avez pas droit à un simple « Je te quitte », mais à une réponse à une de vos énièmes tentatives pour savoir, enfin, quitte à en payer le prix fort : « Est-ce que tu me quittes ? » « Oui, je te quitte ». Notez que la tournure semble proche mais en réalité c’est tout à fait différent. Vous avez en effet tendu la perche pour la 20ème fois consécutive, comme vous l’avez d’ailleurs fait pour à peu près toutes les grandes questions concernant votre couple : « Est-ce que tu veux qu’on se marrie ? » ; « Oui je veux bien » ; « Est-ce que tu veux qu’on fasse un enfant ? » ; « Oui je veux bien ». Il y a là un symptôme à étudier dans chaque camp :

-          Camp n°1 : La ligue des Je-ne-te-laisse-pas-le-temps-de-proposer-par-toi-même-et-je-suis-toujours-incapable-de-te-donner-du-temps-pour-anticiper-une-décision.
-          Camp n°2 : la Ligue des oui-mais-enfin-bon-là-je-sais-pas-trop-enfin-tu-vois-faut-pas-me-mettre-trop-de-pression-non-plus-parce-que-là-ouhlàlà-ça-va-vite-d’un-coup.
Je suis convaincue que vous vous retrouvez dans une des deux Ligues. Maintenant que vous en êtes conscients, ben au boulot, faut changer ça…
Bien je reviens à nos moutons chers petits lecteurs.

Donc on vous quitte. Alors hop description de la scène façon movie star mélo-dramatique : le sol s’effondre sous vos pieds, tout tourne autour de vous, le cerveau entre en ébullition, un relent de dégoût vous prend à la gorge. Traduction médicale du phénomène : vous faites un malaise vagal. Alors hop ! Couchez-vous, mettez les jambes en l’air (profitez-en, ça ne va pas vous arriver de nouveau très rapidement… oui je sais c’est vaseux !).
Après cette émotion intense, vous voyez l’objet de toutes vos attentions prendre un grand sac déjà prêt (mais mince il a fait ça quand ?). Il vous regarde avec un brin de pitié et de franche mauvaise conscience, mais déterminé, et vous assène un superbe « Ca va aller ? ». Mais bien-sûr que ça va aller ! Qu’est-ce qu’il croit que je vais pleurer pendant des mois sur mon sort, que je vais me morfondre et ne rien assumer pendant des semaines ? Non mais oh, c’est dingue ça !
Bon vous extirpez de votre gorge un guttural et incertain « Oui ». Et vous rajoutez : « Si tu as encore besoin de quoi que ce soit, linge, repassage, etc., n’hésite pas. » Oui bon avec du recul, c’est immonde, ça vous colle une envie de vomir insupportable, vous vous mettriez des baffes rien que d’entendre ces paroles, crétines, insipides et d’une soumission insoutenable. Et même, vous vous dites presque que, sur le moment, ça a du franchement l’aider à prendre ses cliques et ses claques. 

Ok, vous auriez eu envie d’une foutue scène de tragédie antique, poignard près du cœur, trémolos dans la voix et sanglots longs, mais soyons réalistes. Ca fait plus d’un an qu’il a déjà l’esprit ailleurs et que vous le savez pertinemment. Alors hop ! on se réveille. Et on dit seulement deux ou trois inepties suffisamment mièvres pour réussir à faire bonne figure. Il part, il part, vous allez faire quoi ? Essayer de le retenir ? … Oui on est d’accord, c’est inutile.
La porte se ferme, votre nouvelle vie commence.

Présentation du personnage principal

Je ne suis pas une de ces fashion nanas qui connaissent toutes les marques de toutes les fringues de toutes les séries de toutes les chaînes  télévisées. Je ne sais pas ce que c’est que Gossip Girl ; j’en ai entendu parler par d’autres blogueuses, mais ça s’arrête-là. D’accord j’ai accordé une bonne partie de mon célibat récent à regarder toutes les saisons de Desperate Housewives ; je me suis naturellement identifiée à chacune des héroïnes. Je connais aussi Sex and the City, j’adore les tenues sublimes de Carrie Bradshaw. Je veux les mêmes le jour où j’épouse un émir, et je veux des dressings et des étagères à chaussures comme les siennes !
Mais j’ai décidé de m’extirper de tout ça. J’ai d’ailleurs évacué la télé le jour où j’ai eu à diviser mes meubles entre mon ex-mari et moi. J’ai eu le choix entre la garder et y passer des soirées insipides, frustrantes et navrantes et la virer pour m’adonner à mes hobbies préférés : couture, tricot, pâte fimo, lecture, écriture. Alors après un appel public, un appel à la famille et un appel à une amie, la décision a été claire : tu remplaceras la télé par … Internet !! Et oui, on quitte une dépendance pour en retrouver une autre.

Donc pas de fashion nana dans ce blog, mais une dingue de fringues tout de même. Toujours à l’affût de la tenue un peu originale qui se démarquera des styles Camif ou Cyrillus de ma ville ! Le temps me manque cruellement pour réaliser à nouveau mes propres looks. Je concède aussi que je m’organise comme un pied et que je suis la championne de la mauvaise excuse trop facile pour éviter de me lancer dans mes créations. « Euh oui mais là euh, j’ai pas vraiment de place dans mon petit appart… Je suis débordée par ma vaisselle dans mon évier, quelle tristesse de ne plus avoir de lave-vaisselle… Je pourrais faire dix fois plus de choses de ma vie, si je n’avais pas à gérer ce quotidien. » Mais bien- sûr ! Tu es surtout une bordélique hors-pair, qui passe trop de temps à mater quinze fois la page d’accueil de Face de Bouc pour voir s’il y a d’autres actualités… Et ben non il n’y en a pas. T’es une grosse flemmarde qui ne sait pas ranger au fur et à mesure les trois fringues qui se battent en duel sur ta chaise. Alors forcément, à haute dose, on se rapproche de la catastrophe naturelle, façon passage de l’ouragan Katrina. Mais je ne perds pas espoir de trouver le ressort pour soigner ce perfide dysfonctionnement.

Je ne connais pas non plus les Justin Bieber et autres jeunots qui croient faire de la musique en bougeant leur petit cul à peine pubère ! J’aime le rock, la pop rock, le planant, le trip-hop, le rythme et l’audace musicale. Je livrerais peut-être ma playlist dans un prochain chapitre. La musique accompagne chaque moment de ma vie. Je l’inflige même à mes élèves. Le besoin est physique avant tout : ressentir les rythmes et bouger mon corps, le sentir s’assouplir à force de torsions. Chaque vibration se mêle à mon esprit et à mes muscles. Ma chair se tord de plaisir tout simplement. En revanche faites moi subir des horreurs musicales (oui je ne suis pas du tout tolérante sur ce sujet) et ma rage devient violence incontrôlable. Je suis pire que le Chevalier d’or du Gémeau. Ma vilénie et ma perfidie sont sans commune mesure. Mais je me retiens, pour ne pas blesser mes interlocuteurs… C’est duuur…
Sinon pour le reste, c'est-à-dire l’essentiel de ce que je suis, et bien vous le découvrirez au fur et à mesure de mes écrits.

Vers l'infini et au-delà ! N'importe quoi !


Il y a bien longtemps que mes doigts titillent mes neurones et inversement. Leur échange est simple : les uns veulent tapoter, les autres veulent expulser leur fougue et leurs idées trop circonscrites à un simple cerveau. Malheureusement, je n’ai pas, comme Harry Potter, une pensine où rejeter mon brouillon permanent et ma micro-verve. Alors il va bien falloir que je fasse plaisir à mon corps et à mon esprit en le libérant d’un trop plein d’envies :

-          Décrire des moments de vide sidéral suite à une séparation somme toute banale. Il paraît pourtant qu’elles ne le sont jamais vraiment. Alors ainsi soit-il, étalons et délayons l’expérience. On s’écrira ensuite pour se dire à quel point on a vécu la même chose, wouaw c’est incroyable (brrr, ça fait peur) !

-          Décrire des observations de vie, des personnes croisées au cours des années, amis, moins amis, source de stress ou de sérénité, rencontres fortuites ou téléphonées. Ce sera drôle et moins drôle parfois. Des coups de gueule, des coups de blues. Mais avec le plus grand détachement possible. Et puis il y aura peut-être aussi de l’invention totale, du suspense, de l’Amouuuuur, des frissons…. Oui bon ça va on n’est pas obligé d’être tout le temps sérieux !

-          Parler de manière tout à fait subjective et assumée des hommes (ceux que j’ai rencontrés, l’homme moderne, de beaux sujets de contemplation), des femmes d’aujourd’hui.  Avec toutes les contradictions qui suivront. De la célibataire endurcie, à la mère pondeuse en passant par le lâche paumé, tout y passera, sans concessions ou gentillesse excessive, espérons-le !

Il y a en tous cas une chose que je voudrais réussir à partager : c’est ce que j’ai appris à travers le théâtre. Un geste salvateur et nécessaire à tous : devenir une éponge à émotions. Cela procure des satisfactions rares. Observez votre voisine, buvez son langage, aliénez-vous à ses gestes. Et recrachez le tout dans certaines situations qui vous décontenancent, devenez un ou une autre quand vous vous sentez affaiblis par une attaque. La schizophrénie offre une délicieuse échappatoire. Apprenez à devenir un autre, vous apprendrez à vous voir et vous comprendre plus aisément.

Alors que naissent à présent sous diverses formes les textes, les pensées, les coups de blahblahblah. Soulageons notre envie de déblatérer des inepties à la vue de tous. Mais souhaitons que ces lectures vous procureront autant de plaisir et d’émotions qu’elles m’en auront procurés au cours de la mise sur écran !

15/10/2010

Celle qui va écrire pour vous vous salue bien bas !

Bonjour à tous,
Voilà, je me lance dans l'aventure et vais essayer de publier régulièrement quelques unes de mes chroniques. J'adorerais que très rapidement des amis ou membres de ma famille complètent ces écrits par des illustrations. 
Je ne vais pas m'étaler maintenant. Et je vous laisserai le soin de découvrir petit à petit ce nouvel univers.
A très vite !
La Titane en Filigrane